Compte-rendu de la réunion de bureau des Rascoliens du 16 novembre 2013
Suite au lancement d'un projet de promotion de l'enseignement technique, le conseil est réuni pour discuter des actions à entreprendre. Michel Gardes a préalablement fait passer par courrier électronique une synthèse de l'avancée de la réflexion.
Le C.A. a l'honneur de compter le proviseur du lycée, M. Trigosse, parmi les présents.
La réunion a commencé par la présentation, par Michel Gardes, du travail de réflexion qu'il a mené (voir le document transmis par ses soins).
Lionel Brun insiste sur la nécessité de rester réaliste vis-à-vis des capacités réelles de l'association à mener à bien des actions ambitieuses.
M. Gardes, dont le document proposait une liste d'appuis institutionnels potentiels, acquiesce en proposant de ne pas entreprendre ce projet seuls et de prendre contact avec des organisations telles que la CCI ou l'URISMIP, entre autres.
Alain Galard demande à L. Brun si le DVD édité par l'association en 2012 et visant à la promotion des filières du lycée Rascol auprès des élèves de collège concernés par l'orientation (classes de 3°), notamment disponible aux portes ouvertes du lycée, est efficace dans le recrutement.
L. Brun répond qu'aucune statistique n'existe pour évaluer l'effet potentiel du support et souligne que son impact serait probablement plus fort dans le cadre d'une diffusion directe dans les collèges afin de toucher des élèves qui ne se rendent pas naturellement aux portes ouvertes du lycée (cette venue supposant déjà un intérêt).
M. Gardes rappelle que Jean SERIN, membre actif du C.A., se rend chaque année dans les collèges, même s'il n'en touche qu'un seul sur Albi.
M. Trigosse intervient pour conseiller de se concentrer sur les prescripteurs en matière d'orientation que sont les professeurs principaux de 4° et 3°, ainsi que les principaux des établissements concernés. Il confirme la persistance de certains préjugés (voir le document de M. Gardes) sur l'enseignement technique et alerte sur la difficulté à convaincre nombre des parents de l'existence de perspectives intéressantes dans ces métiers quand, parallèlement, les médias ne cessent de marteler que le nombre d'emplois techniques décroît en France, oubliant au passage de préciser que de nombreux emploi techniques se trouvent comptabilisés parmi les services (le proviseur prend l'exemple d'un technicien ascensoriste ou du manque d'usineurs qualifiés). Il précise tout de même qu'un léger frémissement (coïncidant avec la réforme des STI2D) est perceptible sur le recrutement dans les filières techniques. Le déclin semble s'être interrompu. Pour autant, il demeure deux problèmes critiques : la sous-représentation féminine et le niveau moyen des élèves (les filières concernées sont déconsidérées et n'attirent pas les meilleurs éléments. Il revient ensuite sur le cas des filles en soulignant que certaines viennent vers les études techniques sur le tard, mais qu'à 13, 14 ans, les métiers traditionnellement féminins (infirmière, puéricultrice, vendeuse...) sont principalement visés. Il dénonce aussi la sous-représentation médiatique de l'industrie et reconnaît que le système scolaire et trop complexe pour les parents non initiés, ce qui ne facilite pas une information complète et objective.
L. Brun propose d'utiliser les moyens informatiques de l'académie (Espace Numérique de Travail) pour diffuser l'information auprès des parents.
M. Trigosse conseille d'aller sur des réseaux sociaux utilisés par les jeunes visés et d'y diffuser un message clair et efficace. Une vidéo par exemple.
L. Brun rappelle alors le contenu, finalement assez proche, bien que centré sur Rascol, du DVD et appelle à s'appuyer sur l'existant.
M. Gardes demande comment rendre disponible son contenu.
L. Brun propose de le mettre en ligne et de diffuser l'information (avec liens vers le site) par courrier électronique.
Michel Diaz émet l'idée d'utiliser les conventions collectives pour argumenter sur les statuts des emplois de l'industrie.
Cette méthode est mise en doute par plusieurs membres de l'assistance qui rappellent le caractère très technique et abscons de documents de ce type et soulignent le décalage avec le public visé, même si tous s'accordent à dire que les perspectives d'emploi et de revenus doivent effectivement être mises en avant.
M. Trigosse doit quitter la réunion, afin d'aller chercher à l'hôpital un élève victime d'un accident sportif, il encourage l'assistance dans son noble dessein et l'assure du soutien du lycée, invitant, en cas d'utilisation du média informatique, à se tourner vers L. Brun.
A. Galard demande aux parents concernés dans l'assistance si les jeunes de 13, 14 ans sont déjà sur Facebook.
La réponse est générale et affirmative : la majorité des collégiens de 3° et 4° fréquentent effectivement les réseaux sociaux.
L. Brun confirme que l'on peut utiliser ce moyen de communication, mais aussi l'ENT afin de diffuser des informations via les principaux et professeurs principaux, aux élèves et parents ; mais que met-on dans le message d'accroche ?
M. Gardes insiste sur un message simple et clair qui renverrait vers des sources plus informées, qu'elles soient liées à Rascol ou non (l'objectif étant bien la promotion des filières techniques, indépendamment de l'établissement).
L. Brun insiste à son tour sur l'importance du message d'introduction.
M. Diaz demande ce qui est fait par rapport à l'alternance.
L. Brun indique qu'il y a des filières de ce type à Rascol, mais que certains professeurs restent dubitatifs sur le degré d'implication d'employeurs parfois peu impliqués.
M. Gardes recentre la discussion sur le message à diffuser et propose de le créer avec des jeunes.
L. Brun esquisse le portrait-robot "idéal" : une jeune fille de 20 / 25 ans, ayant étudié à Rascol et travaillant dans un domaine technique qui parlerait de son vécu.
Robert / Christian Calvière signalent qu'il leur semble que cette intervenante existe dans le DVD.
L. Brun objecte qu'il s'agit d'une élève et qu'elle ne peut donc pas illustrer l'insertion professionnelle.
M. Gardes fait un petit bilan de l'avancée de la discussion et acte, avec l'assentiment du C.A. , l'idée de s'orienter vers un message diffusé par l'ENT en direction des collèges plutôt que l'organisation, envisagée dans un premier temps, de colloques, moins réaliste au vu des moyens de l'association.
L. Brun insiste sur la possibilité de centraliser le contenu du DVD sur un site et souligne le travail restant à réaliser sur la création du message. La réalisation du film support suppose l'écriture rapide d'un "story-board".
A. Galard évoque l'idée d'un concours de fresques (exemple : 3 m par 1 m) sur le thème des métiers techniques qui serait ouvert aux classes de collège.
L. Brun fait un parallèle avec les réalisations de films sur des métiers, qui existe déjà dans les collèges. Il estime qu'un concours tel que proposé par A. Galard pourrait s'inscrire dans le cadre de la semaine des arts.
M. Gardes incite à préalablement "tâter le terrain" auprès des collèges, qui sont déjà très sollicités. Il illustre son propos par l'exemple de l'envoi par l'association Laperouse (à laquelle il adhère) de catalogues d'exposition en anglais à plusieurs établissements environnants afin de servir de support aux professeurs de langues / histoire. L'association proposait parallèlement un support aux professeurs désirant utiliser le document. Seules deux réponse (remerciements de principaux) sont parvenues et aucune exploitation n'a été constatée.
L. Brun témoigne avoir vu les exemplaires envoyés à Rascol au CDI et confirme la qualité des documents. Il pointe cependant une mauvaise période (envoi en fin d'année scolaire) et décrit le flot de ressources reçues par le lycée. Il n'est pas matériellement possible de les exploiter toutes !
M. Gardes en retire qu'il faut garder à l'esprit ce manque de disponibilité et en tenir compte.
L. Brun appelle à agir vite pour février, période de réflexion sur l'orientation au collège. Cela suppose de réaliser en janvier et donc d'écrire au plus vite le scénario.
M. Gardes incite à l'organisation rapide d'une réunion de travail avec les personnes impliquées.
L. Brun indique qu'il va faire passer un courrier aux professeurs de BTS afin de tenter d'identifier une ancienne élève correspondant au portrait-robot évoqué. Il va aussi initier un document partagé permettant le regroupement des idées.
M. Gardes propose la création d'un groupe de travail de 3 ou 4 personnes pour avancer.
L. Brun cite M. Gardes, Jean Serin, M. Gatines.
M. Gardes acquiesce.
A Galard demande quand sont prévues les portes ouvertes du lycée.
L. Brun les situe à février, a priori, et propose de réunir l'AG de l'association à la même date, comme cela a déjà été fait.
M. Gardes constate avec satisfaction que le proviseur semble partager le constat de l'association sur le sujet de la promotion des filières techniques.
L. Brun oriente la discussion sur la relance du prix Claude Fabre, qui avait été évoquée lors de la dernière réunion du C.A. Il demande à Florence Fabre et A. Galard de rappeler quelles étaient les modalités des précédentes éditions.
F. Fabre ne se souvient plus avec précision mais propose de retrouver les règlements utilisés par le passé. Elle décrit le passage d'information par le casier des professeurs de sport et résume le prix à la récompense d'un projet individuel ou collectif à caractère sportif, qu'il se situe dans le domaine scolaire ou pas. Le projet est d'abord exposé par écrit, puis un jury reçoit les candidats pour un oral de présentation.
A. Galard rappelle que les dernières éditions n'avaient pas rencontré un succès populaire (maximum cinq candidats). Le prix était, dans ses souvenirs, doté par l'association d'environ 750 € qui pouvaient être répartis sur plusieurs projets jugés dignes d'intérêt par le jury.
L. Brun pousse à utiliser la messagerie pour améliorer la médiatisation du prix. Il s'engage à prendre contact avec une jeune fille du DVD qui pourrait correspondre au portrait-robot et à organiser une première réunion du groupe de travail d'ici 15 jours.
A. Galard clôt la réunion en proposant une nouvelle instance le 7 ou 14 décembre. L'assemblée opte majoritairement pour le 14 (le 7 étant utilisé par le téléthon). L'horaire de 10h30 est reconduit.
La séance est levée aux alentours de 12h20. Rédaction Pierrick GARNIER secrétaire adjoint.