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Tout l'actualité des Rascoliens |
Louis RASCOL et Joseph Jean-Baptiste CAVAILLЀS
Rédigé par Raymond CAVAILLE, ancien élève. Deux enseignants au parcours remarquable qui ont des liens avec la Montagne de chez nous ! L’un est issu d’une famille dont les origines connues viennent de Cabanes commune de Moulin-Mage, il se nomme Louis RASCOL (1866-1951). L’autre est issu de la famille CAVAILLЀS de Nages, il se nomme Joseph, Jean Baptiste CAVAILLЀS (1871-1955). Jean-Baptiste CAVAILLE Lors du conseil d’administration du CRPR, le 14 avril 2018, il était évoqué la personnalité de Louis RASCOL qui a été le fondateur du Lycée du même nom à Albi. J’ai indiqué qu’il avait été l’ami de Jean-Baptiste CAVAILLЀS et qu’ils avaient tous les deux créé une EPS (école primaire supérieure) :Louis RASCOL à Albi et Jean-Baptiste CAVAILLЀS à Saint-Pons. Avec la vivacité que nous connaissons tous des Présidents, (l’un étant l’actuel Président du CRPR et l’autre étant l’ancien Président), me voilà investi de produire un texte. Modestement, je me mets à l’ouvrage sans trop savoir où je mets les pieds ! Il va de soi que les deux personnalités dont il est question m’imposent de traiter cela avec beaucoup de respect. En effet ces deux hommes aux origines de chez nous, ont eu une carrière d’enseignants, de chefs d’établissement d’enseignement primaire supérieur et de politiques en deuxième partie de leur vie. De
plus, ils étaient amis, avaient eu droit directement ou indirectement aux cours
de philo de Jean Jaurès pendant leurs études et ils avaient en héritage la
fibre littéraire ! C’est donc avec une certaine angoisse que je commence mon travail, les experts du CRPR décideront ensuite de son avenir. En ce qui me concerne et ayant connu Jean-Baptiste CAVAILLЀS de son vivant (j’avais 10 ans en 1955 lors de ses obsèques), j’éprouve un sentiment de grande joie de pouvoir transmettre un peu de la mémoire de ces deux personnalités qui ont honoré notre plateau. Seulement voilà ! Ils ont tout dit, tout écrit, eux de leur vivant. Alors moi le descendant lointain que puis-je apporter au moulin de l’histoire… ? Déjà les textes existants sont une bonne étape, je ne m’en prive pas et je les place là ! J’espère que je serai pardonné pour cette témérité ? La Revue du Tarn n° 199 de l’automne 2005 (année du centenaire du Lycée Louis RASCOL) écrit : « Cependant Louis Rascol avait conservé un livre de 1940 sur la promotion de la femme, Lucette Dupont ou les débuts d’une institutrice dans l’isolement des montagnes, mais l’auteur, Jean-Baptiste Cavaillès était un ami de la famille ; il avait dédicacé un autre de ces romans à - je cite « M et Mme Louis Rascol, respectueux et affectueux hommage ». Le lecteur peut se reporter aux mémoires de Jean-Baptiste CAVAILLЀS publiées par le CRPR en 1983 (les débuts du CRPR) et la revue du Tarn n° 199 de 2005 (le centenaire du lycée Louis Rascol d’Albi) et bien d’autres documents… Les deux personnages ont un parcours universitaire qui va jusqu’à l’agrégation d’histoire pour Louis RASCOL (il échoue à l’examen et s’oriente vers l’enseignement). JBC est normalien. Ils sont enseignants sur différents postes et puis du fait de leur grande compétence, l’un et l’autre, l’administration de l’Education nationale les nomme à des postes de responsabilité. Tous les deux se voient confier la création et la direction d’une EPS (école primaire supérieure) et pour Albi, Louis RASCOL crée en 1905 l’école primaire supérieure et professionnelle. C’est dans la période de la loi de 1905 (séparation de l’église et de l’état), le début de la « Laïcité », Jean-Baptiste CAVAILLЀS en 1909 crée l’EPS de Saint Pons. En 1923 Louis RASCOL publie : « La véritable éducation professionnelle ». Pour défendre son établissement menacé de disparition, il souligne que l’EPS a tendu à réaliser la conception de Jules Ferry et il terminait en écrivant : « Les écoles à tous les degrés et quel que soit leur caractère, sont faites pour les élèves et c’est l’unique préoccupation dont doivent s’inspirer ministres et professeurs » ! Ils cesseront leur activité en 1926 pour Louis RASCOL et 1927 pour Jean-Baptiste CAVAILLЀS et ils verseront totalement dans la politique municipale et départementale jusqu’à la fin. Les débuts furent exposés car en pleine loi 1905, ils ont dû créer leur école dans des bâtiments religieux et cela n’a pas plu à tout le monde ! Ils y sont parvenus cependant et ont mis en route des écoles qui ont rapidement eu du succès. La grande guerre a stoppé leur fonctionnement et il leur a fallu tout redémarrer en 1919. C’est en 1921 que mon père rentre à Saint-Pons. L’enseignement est excellent mais la nourriture est juste car les temps sont difficiles. Seuls les enfants robustes vont tenir. Les diplômes sont appréciés et ses deux écoles ne manqueront pas d’élèves. Pour Jean Baptiste si je me reporte à ses mémoires, il a financé les travaux de restauration après la Première Guerre mondiale avec ses deniers et des dons extérieurs. Je ne pense pas qu’il soit possible de faire cela maintenant ! Il écrit en 1918 au lendemain de la grande guerre : « Au plus vite, je fis procéder au nettoyage général - une corvée - puis, aux réparations essentielles de l’intérieur. Quant à l’éclairage, j’achetai de grosses lampes à mon propre compte et peu après, je décidai l’adjoint au Maire, plus compréhensif que le Maire, à procéder dans l’établissement à l’installation de l’électricité, à compte de moitié entre la ville et moi ». Je
crois que les propos de ces deux enseignants devraient éclairer encore de nos
jours les politiques et les enseignants. A la fin de leur activité au service de l’Education nationale, ils continuent leur action en politique municipale et départementale, Louis Rascol sur Vielmur-sur-Agout et Jean-Baptiste CAVAILLЀS sur Nages et Lacaune. Louis Rascol est issu d’une famille d’instituteurs (père et grand-père). Jean-Baptiste CAVAILLЀS d’une famille de cordonniers bottiers chaussures sur mesure de Nages. LR a donné sa belle bibliothèque au Lycée d’Albi, elle trône dans une salle dédiée à Louis Rascol. Brigitte Jacquemetton écrit le 28 janvier 2005 : « C’est aussi la collection d’un homme à l’esprit universitaire, qui ne se laisse pas influencer par les idées reçues, mais a le désir de se faire sa propre opinion, en comparant les thèses des uns et des autres, en cherchant à comprendre, en étudiant aussi les origines des idées de son temps ». On peut de nos jours méditer sur ce propos ! Voilà mon souvenir, Je ne sais pas quel est le devenir de l’EPS de Saint-Pons aujourd’hui, par contre je sais que le lycée d’Albi que j’ai pratiqué de 1959 à 1965 en tant qu’interne et que je continue de visiter souvent pour rencontrer les jeunes étudiants, est un beau lycée qui a évolué avec son temps. Il doit à un ancien enseignant devenu Premier Ministre du général de Gaulle sa situation actuelle, je veux parler de Georges Pompidou qui est venu inaugurer le lycée nouveau en 1964, j’y étais ! Pour ce qui concerne l’EPS de Saint-Pons, je sais par les cahiers de mon père qui a été 2 ans dans cette école, en 1921 et 1922 à l’âge de 12 et 13 ans que l’enseignement qui y était donné était d’un très bon niveau. Je sais aussi que le père de mon ami Robert CALAS a été dans cette école et lui aussi est élogieux sur la qualité de l’enseignement qu’il y a reçu.
Avec Robert CALAS, un document sur l’EPSP de Saint-Pons va paraître, il est comme toujours avec Robert bien documenté.
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90 ans cela se fête !
En raison du confinement les retrouvailles sont annulées, nous communiquerons prochainement. Nous vous proposons de nous retrouver le samedi 16 mai 2020 à 10h pour cette journée de retrouvailles avec en préambule une visite du lycée et à 12h30 un repas convivial pris à la Cafétéria du Lycée. Notre objectif : 90 anciens élèves … mais nous espérons bien plus ! Participer à ces 90 ans c’est de revoir le lycée aujourd’hui, retrouver des camarades et soutenir notre association ! La date officielle de la création de l’association est le 2 décembre 1929 avec un petit rappel historique : il est essentiel d’indiquer que la première association d’anciens élèves a été officiellement déclarée le 2 décembre 1929 à la Préfecture du Tarn, sous le numéro 0279, et s’appelait : « Association Amicale des Anciens Elèves de l’Ecole Supérieure Professionnelle de Garçons d ‘Albi ». Toutefois, son origine est encore antérieure, car c’est en 1920, sous l’initiative d’Hubert JEANZAC, qu’est créée « l’Amicale de l’Ecole Supérieure », ce terme devenu plus familièrement « la Sup » D’ores et déjà vous pouvez vous inscrire afin que nous puissions organiser au mieux ces 90 ans et finaliser avec le traiteur choisi les menus et nombre de participants. Nous allons bien sur compléter les propositions pour cette journée avec par exemple pour ceux qui seraient intéressés une visite d’Albi (cathédrale, vieil Albi).
Nous comptons sur vous .... Et n’hésitez pas à contacter vos amis anciens élèves ou à nous communiquer leurs coordonnées. |
Décès de Pierre LABERENNE Proviseur du lycée de 1972 à 1992
Pierre Labérenne était né à Mouchan (Gers) le 9 juin 1931. Après des études au lycée de Baudre à Agen de 1944 à 1949, il suit deux ans la Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles Commerciales. Reçu en 1951 à l'Ecole Supérieure de Commerce de Bordeaux, il obtint en 1954, le Diplôme d'Etudes Supérieures de Commerce et d'Administration des Entreprises (option Finances, Comptabilité et Œnologie). Maître auxiliaire à Lorient en 1954-1955, il passe avec succès le Brevet Professionnel et le Préliminaire d'Expert Comptable. L'année suivante, 1955-1956, maître auxiliaire au lycée Jean-Jaurès à Argenteuil, il est reçu à la première partie du CAPET de Sciences et Techniques Economiques. En tant qu'élève externé de troisième année, en 1956-1957, il suit les cours de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique de Cachan et il obtient la seconde partie du CAPET. Il passe l'année 1957-1958 au Havre, en tant que professeur titulaire certifié, exerçant sur deux établissements, au Lycée Jules Siegfried et à l'Ecole Supérieure de Commerce. Il est inscrit à l'ordre des Experts Comptables et Comptables agréées. De 1958 à 1960, il effectue vingt-sept mois de service militaire dont dix-huit mois en Algérie. De 1960 à 1969, il retrouve Le Havre, pour un suivi partiel à l'Ecole Supérieure de Commerce. Pour le reste, il exerce au lycée Robert Schumann de Caucriauville, d'abord comme professeur, puis en tant que censeur de 1966 à 1969. A la création du Lycée Pierre et Marie Curie de Saint-Lô, en 1969, il en devient le proviseur. A dater du 10 janvier 1970, il assure également la direction du lycée classique Le Verrier. En 1972, quittant Saint-Lô, il vient à Albi pour vingt ans. Il fait en effet valoir ses droits à la retraite en 1992, se refusant à dépasser en durée le règne de Rascol. En 1978, il fut nommé proviseur agrégé et en 1990, il fut promu proviseur de première catégorie, première classe, agrégé hors classe. Pierre Labérenne a été décoré des Palmes Académiques : chevalier (1972), Officier (1975), commandeur (1983). Chevalier dans l'Ordre National du Mérite en 1981, il en devint Officier en 1990. Pierre Labérenne était marié et père de trois enfants. Second proviseur du Lycée Technique Rascol, Labérenne avait reçu une formation totalement différente de celle de son prédécesseur. Avec lui, l'orientation économique prévalut sur l'orientation plutôt industrielle antérieure. C'est certainement sa formation qui l'amena à solliciter et à obtenir la création des Sections Générales (Bac C et D) et l'ouverture des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, qui élargirent encore plus le rayonnement de notre lycée. Le développement du Lycée Professionnel n'a pas été oublié pour autant (création de nouveaux B.E.P. et du premier Bac Pro de l'Académie de Toulouse). Pierre Labérenne a dû canaliser la forte explosion du GRETA, l'informatisation galopante et la régionalisation qui a triplé les problèmes administratifs, déjà passablement complexes précédemment. Et c'est sous son égide que Rascol a commencé de devenir l'inventeur et le fabricant de matériels fort variés pour les petites et moyennes entreprises de la Région. De tempérament sportif et très ouvert, il s'adapta sans difficulté à la rapide évolution des moeurs, optant pour une discipline nettement libérale sans, toutefois, admettre le laisser-aller. Il a rempli parfaitement son rôle de directeur et d'animateur. Après son départ du lycée L. Rascol, il passe sa retraite à Albi. Il est décédé le 3 août 2019 et sera inhumé dans son village natal de MOUCHAN dans le Gers. (D'après "La "SUP" d'Albi" de Justin Combelles). |
Recueil de poèmes: Devoir de mémoire
Michel DIAZ, ancien élève du lycée Louis Rascol vient de publier un recueil de poèmes: ![]() QUATRE ANNÉES AU LYCÉE RASCOL D'ALBI A treize ans j'entre en première à la « sup », Cinq kilomètres à pieds, il n'y avait pas de bus. Chaussé de galoches, le sac avait du poids, Pour nous réchauffer, charbon et poêle à bois. Pour faire un seul parcours, c'est la demi pension, Le repas à la cantine, ce n'est pas la maison. Nous étions affectés, huit à chaque table, Au fond les ruraux et c'était acceptable. Quand les plats arrivaient, les premiers se servaient, Pour les bonnes rations les autres attendaient. Pour nous ce système était la solution, Leurs parents leur donnaient, jambon et saucisson. Au repas rutabagas et topinambours, Demi heure après on était dans la cour. Nous jouions et nos nerfs étaient à fleur de peau, On lançait des marrons parfois sur des carreaux. Le Directeur furieux, nous appelle au bureau, Pour nous ce fut la gifle, les parents un mot. Un jour pendant les cours, dans l'amphi de chimie, Le bruit d'un coup de feu à brisé notre l'ennui. Le dimanche matin salle six, les punis, Pour la colle les pions, nous ont tous réunis. L'actualité occupait nos discussions, Après quatre ans passés nous voilà dans l'action. A propos de l'auteur Après des études secondaires (un an industrielle et trois de commerciale) au Lycée Rascol à Albi, et un stage de 3 mois à 16 ans au siège des Chaux et Ciments du Languedoc, Michel DIAZ termine ses études de troisième commerciale, pour intégrer à 17 ans le service du personnel aux Usines de Ranteil à Albi. A 26 ans , après la retraite du titulaire il prend les fonctions de chef de bureau usine et de chef du personnel ouvrier complétées de cours du soir à l'Université. L’intérêt porté aux problèmes sociaux-économiques, les stages avec le D.H.R de la Société, lui ont permis d'envisager un engagement syndical au sein de la Confédération Générale de l'Encadrement C.G.C. Tous les échelons syndicaux, usine, profession, union départementale, union régionale et nationale ont été franchis très rapidement Son intérêt pour le secteur économique et social, le secteur de la santé et de la prévention des risques professionnels ce sont traduits par sa présence dans de nombreux conseils d’administration au niveau départemental, régional et national ainsi qu'à des congrès. Trois mandats de 3 ans comme vice président de la C. G C au niveau national, quinze années au Comité Économique et Social et douze ans de présidence à l'U R S S A F du Tarn clôturent trente année d'action sur le plan économique et social. Membre pendant vingt- cinq ans d'un club Lions (président de club, de zone, de région) Chevalier de l'Ordre National du Mérite en 1979 et Officier en 2001.Trente deux années de présidence de la Section du Tarn de l'Association Nationale des Membres de l’Ordre National du Mérite sont venus clôturer cinquante ans d' un parcours riche et passionnant. Disponible dans ces points de vente (15€): Librairie Transparence rue Timbal à ALBI, Bureau de tabacs le GARBAN zone commerciale Puygouzon près de BUT Au hall du journal le Tarn Libre rue Alain Colas à ALBI. Ce recueil de poèmes peut être envoyé sur demande à Michel DIAZ 602 route de Casres à 81990 Puygouzon |
Résultats prix Claude FABRE 2017
Assemblée Générale 2017
Nous étions une petite trentaine de Rascoliens pour cette assemblée générale. Après une commémoration à l'hommage des 150 ans de la naissance de Louis RASCOLNotre président Alain Galard a accueilli les présents. Michel Gardes et Jean Serin ont ensuite présenté leurs actions auprès des jeunes. Enfin, Alain Galard a présenté des vidéos exposant les nouvelles technologies mises en oeuvre dans son entreprise. A noter la proposition d'André Batignes pour l'organisation d'un voyage d'agrément l'an prochain. |
Témoignage de Michel SERIEYS et vidéo de 1967
Commémoration des 150 ans de la naissance de Louis RASCOL
Les anciens élèves, le lycée L. Rascol et la mairie de Vielmur sur Agout ont organisé le samedi 8 octobre 2016 à 11h au cimetière de Vielmur sur Agout une commémoration en souvenir de Louis RASCOL Arthur, Jean, Louis, Honoré RASCOL est né dans le Tarn à Boissezon d’Augmontel, le 9 Octobre 1866. Son père, Louis-Antoine Rascol, est instituteur comme son grand-père et son arrière-grand-père l’ont été. De 1876 à 1883, il suit à Albi ses études secondaires - au collège puis au lycée de garçons- aujourd’hui Lycée Lapérouse. En 1882-1883 il est en terminale. Jean Jaurès, jeune professeur de 23 ans, lui enseigne la philosophie. Il n’oubliera jamais cet enseignement et en transcrira plus tard soixante dix huit leçons à partir des notes soigneusement prises par un de ses camarades de classe. Après un an d’études supérieures au Lycée de garçons de Toulouse (actuel Lycée Fermat), Louis Rascol s’inscrit en à la Faculté des Lettres et obtient en 1889 sa licence d’Histoire. Tout en poursuivant ses études, il est d’abord nommé professeur auxiliaire de philosophie et de lettres au Collège de Revel (de janvier à juillet 1888) puis, dès qu’il obtient la licence, il est nommé professeur d’Ecole Normale En 1899, il est nommé Directeur d’Ecole Primaire Supérieure, fonction qu’il exerce jusqu’à son départ à la retraite en 1926. De 1899 à 1906, il dirige L’Ecole Primaire Supérieure d’Annonay en Ardèche Dès 1904, Louis Rascol recommande au Maire d’Albi, Edouard Andrieu, la création d’une Ecole Primaire Supérieure et Professionnelle de garçons. En octobre 1905, la troisième Ecole Primaire Supérieure du Tarn ouvre ses portes à Albi. En 1906, Louis Rascol est nommé Directeur de l’Ecole Primaire Supérieure d’Albi qu’il réorganise et développe jusqu’en 1926. Louis Rascol ne se contente pas de réorganiser l’Ecole d’Albi. Dès 1896 et jusqu’en 1951, il joue un rôle primordial dans la défense de L’Enseignement Professionnel au niveau local mais aussi national. Toute sa vie, Louis Rascol s’investit dans de nombreuses œuvres sociales A la retraite, il continue de s’occuper de la « SUP » comme Président du Comité de Patronage. Louis Rascol se consacre également à la vie politique. Il est conseiller général du canton de Vielmur (1925) puis maire de Vielmur de 1928 à 1940 (révoqué en 1940). En 1949, par acte notarié, Louis Rascol fait don de sa bibliothèque à la ville d’Albi « sous réserve qu’elle soit déposée dans l’établissement qu’il avait dirigé, correctement conservée et maintenue accessible aux membres de l’établissement ». Son engagement républicain et son mérite seront reconnus. En 1920, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier en 1932. En 1922, Chevalier du Mérite Agricole. Louis Rascol est décédé le 23 avril 1951 à Albi et inhumé à Vielmur-sur-Agout.A découvrir: Entretien sur Louis RASCOL Dans l'émission Tarn d'autrefois sur RCF Pays Tarnais datée de 2003, Michel AMALRIC reçoit Aline PASCOT, suite à la publication du livre de Justin COMBELLES: "La "sup" d'Albi, afin d'évoquer Louis RASCOL. Aline PASCOT, était la petite nièce de la dame au service pendant 60 ans de la famille Rascol. Ayant vécu pour des raisons familiales auprès de sa tante, elle offre un témoignage émouvant sur sa jeunesse (entre 4 ans et son mariage) et sur des moments de vie auprès de monsieur et madame Rascol. Aline PASCOl s'est éteinte le 1er janvier 2012. |
Témoignage d'André SUC, "Champion des Rascoliens"...
![]() Nous avons rencontré André Suc, un ancien élève du lycée Louis Rascol et brillant candidat à Question Pour Un Champion. Il a réussi l’exploit de remporter 5 parties à la suite et de décrocher le gain record! André Suc a commencé son parcours scolaire en 1959 à l’école primaire publique de Saint-Jean-de-Jeannes, petit hameau du Tarn avant d’intégrer le Lycée Louis Rascol en 1966. Rascoliens : Quels souvenirs gardes-tu de ton enfance et de ton passage à Rascol? A.S. : C’est à Rascol (mon statut était celui d’interne-externé) que j’ai appris la vie en société. Je sortais directement de ma campagne, même s’il n’y a pas eu d’excès, j’ai vu qu’il y avait de mauvais camarades (toujours prêts à dénigrer) et des bons (toujours prêts à secourir). Restant souvent au lycée le dimanche, je retiens comme modeste satisfaction les jours d’étude où j’avais “ abattu ” beaucoup de travail. R. : Peux-tu nous parler de ta vie professionnelle? A.S. : Après une période comme aide-familial à la ferme de mes parents, je suis parti « en ville » pour exercer différents petits boulots, manuels ou de service. J’ai ensuite passé le concours d’agent d’exploitation à la Poste, je suis resté au tri de nuit durant 5 ans en banlieue parisienne, avant de recommencer pour 5 ans une série de petits boulots (plutôt conducteur : camion, taxi, autobus). Après un nouveau concours de la Poste, je suis devenu facteur : une fonction qui m’a beaucoup mieux convenu et que j’ai exercé durant 28 ans. R. : Comment s’est passé ton passage au jeu télé? A.S. : Ma réussite tient à quatre éléments : amateurisme, concentration, hasard, et connaissances. L’amateurisme : Je suis convaincu que je n’aurais pas été au bout si j’avais eu la moindre idée que cela puisse être dans ma capacité de gagner cinq parties d'affilées. En effet, j’avais déjà effectué un premier passage en 2000 pour lequel j’avais été battu en finale. Mon objectif était d’en gagner au moins une. Je connaissais la tension nerveuse qu’on laisse en route mais tout s’est enchaîné. La concentration : (Je me suis surpris moi-même). Peut-être qu’elle vient de ma responsabilité d’associations ou aussi de ce job de correspondant (NDLR au journal local) où on doit penser à tout, comprendre, se souvenir, noter, et cela en restant le plus discret possible. Dans ce cadre, il faut savoir rester percutant (raisonnablement) et assumer, car “les écrits restent”. Le hasard : J’ai quand même dans mon parcours eu des thèmes inespérés comme De Gaulle, ou les sportifs français. Puis la “concurrence” a été un peu assommé par un premier match brillant et Julien Lepers en rajoutait. Je pense aussi qu’au moment de conclure, lorsque la concentration s’est envolée devant l’enjeu, l’ultime concurrent n’a pas forcé… pour ne pas estimer tout de go qu’il m’a laissé gagner. Les connaissances : J’ai travaillé durant dix ans en puisant dans une cinquantaine d’ouvrages spécifiques. J’ai rempli dix cahiers en consignant seulement les réponses que je ne connaissais pas. Pour ma mémoire, je ne pense pas avoir plus de capacités que quelqu’un d’autre, en revanche c’est peut-être ma curiosité et ma soif de connaissances qui ont été des atouts très utiles sur le plateau ! R. : Que peux-tu conseiller au jeunes Rascoliens d'aujourd'hui? A.S. : je reste convaincu que le travail est la clé du succès. Mon résultat prouve peut-être qu’il faut l’inscrire dans la durée et l’assiduité pour multiplier les chances de réussir. Je crois qu’il faut aussi garder (ou acquérir) le goût de la compétition, elle permet de se surpasser. Enfin, il faut être curieux de tout. En exemple, la mythologie n’était pas ma tasse de thé. J’ai découvert un ouvrage approprié, il était laborieux dans les premières “séances” mais c’est ensuite devenu un vrai plaisir à consulter. Je me suis contenté des mythologies classiques, grecques et latines ainsi qu’un bref aperçu de l’égyptienne. Elles était utiles pour le jeu. Les autres m’auraient peut-être rebutées : il faut rester « humain ». Vous pouvez visionner les meilleurs moments d'André Suc à Question Pour Un Champion
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